Comment surmonter le blocage de l’écrivain/ne: en 5 étapes :
Tu as un texte, un essai, un poème, un récit, la fin d’un nouvelle ou le début d’un témoignage à écrire. Tu redoutes ce moment, tu te sens fatigué. Préoccupé, tu n’es pas très disponible et concentré et tu n’arrives pas à faire le vide en toi pour laisser jaillir l’écriture inspirée et fluide qui surgit lorsque tu es présent à toi-même.
Voici les astuces pour traverser cette difficulté de création en douceur et avec amour.
– Choisis d’écrire au bon moment. Décide le la veille et fixe-toi un rendez-vous avec toi-même. L’émotion est importante pour écrire. Mais saches que trop de joie ou trop de tristesse t’empêche d’être présent à ce qui vient dans l’instant et de surcroît de le traduire en poésie ou en prose en résonnance avec ton style littéraire
– Cherche à contacter un état ouvert, vibrant. Sois souple et doux avec toi-même. Commence à écrire. Si besoin, fais une méditation avant pour te mettre en condition d’accueil. Commence. Hydrate-toi, en même temps. Fais-toi une théière entière, cela est inspirant. Ne relis pas ce que tu fais. Laisse défiler ta plume et tes idées.
– Si tu bloques à nouveau, surtout ne te juges pas, ne relis pas ton travail. Va faire un tour dehors, fais tes courses, promène ton chien, fais ton ménage, mange, puis recommence. Reprends ou continue. Ne relis pas le jour même car cela t’entraîne dans le mental.
– Si tu as besoin d’inspiration, écoute ton intuition. Fais tout ce qui est vibrant pour toi, tout ce qui te nourris émotionnellement, cultuellement ou spirituellement. Prends un bain avec des huiles, lis de la poésie, écoute une musique qui te fait palpiter, prends un verre avec un ami de cœur, dont tu aimes les histoires, les récits. Et reprends. Si tu n’y arrives pas et si tu sens que tu as tout « raté », dis-toi avec humour que ce n’est pas aussi grave qu’un trapéziste qui rate son numéro. Car lui risque la mort et toi, non !
– Si tu te dis que tu es nul et que tu n’y arriveras jamais, lis la biographie de la vie de peintres, de comédiens, de danseurs, de cabarettistes, de chanteurs, de sculpteurs et d’écrivains qui ont connu les pires tourments et qui ont poursuivis contre vents et marées leur chemin original, en décalage avec le monde extérieur et les réalités de leur temps. Puis reprends encore et toujours jusqu’à la fin des temps.